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MBDV - MON BLOG DE VOYAGE
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Le musée de l'Olympisme et du Sport à Barcelone

Le musée de l'Olympisme et du Sport à Barcelone

Après vous avoir fait découvrir le Stade Olympique Lluis Companys de Barcelone à travers la visite du monumental anneau olympique puis du concert de U2, je vous propose de compléter la visite de ce quartier par le Musée de l'Olympisme et du Sport qui se trouve à quelques pas seulement du stade. 

Portant le nom de l'illustre président du comité international olympique Juan Antonio Samaranch, cet espace dédié au sport et à l'olympisme est une vitrine idéale pour présenter les disciplines présentées lors des olympiades modernes. Le lieu présente une belle collection d'objets, de photos, de vidéos aux visiteurs et les rendant également acteurs de la visite en expérimentant le dépassement de soi à travers une zone dédiée à l'entrainement sportif (course, saut, jeu d'adresse...). 

Prenons place dans les starting blocks, attention au signal ... et c'est parti pour la visite de ce passionnant musée ! 

Un écrin sobre pour raconter l'histoire du sport et de l'olympisme (octobre 2016, image personnelle)

Un écrin sobre pour raconter l'histoire du sport et de l'olympisme (octobre 2016, image personnelle)

Les origines du musée

En hommage à l'Olympiade d'été organisée à Barcelone en 1992, un musée de l'Olympisme a été ouvert à quelques pas du grand stade pour en perpétuer la mémoire. Ces Jeux ont été une grande fête populaire à l'échelle mondiale mais aussi locale car les nombreuses infrastructures nécessaires à la bonne tenue des épreuves ou à l'accueil des sportifs ont durablement modifié la structure de la ville. 

Le musée rend également hommage à Juan Antonio Samaranch, qui fut président du Comité international Olympique et qui a beaucoup œuvré pour permettre à ses Jeux d'être organisés en Espagne. Ce n'est donc pas un hasard si ce musée porte son nom. Nous reviendrons plus tard sur l'espace qui lui a été dédié et qui conserve précieusement ses souvenirs à la tête du comité olympique. 

Pour être complet et pour célébrer les valeurs du sport, le musée n'aborde pas que les sports olympiques mais s'élargit aux disciplines plus populaires.

Mêlant approche chronologiquement pour montrer l'évolution des sports et des pratiques, mais aussi thématique le parcours du musée nous emmène dans les moindres recoins du musée qui mélange expositions classiques d'objets, projections vidéos et archives du sport au sens large. Le musée peut sembler froid aux premiers abords avec sa carcasse en béton mais la scénographie est très maligne et on se laisse emporter par tous ces grands moments de sport et d'émotion. 

Cobi, la mascotte de Barcelone 1992, nous accueille dans un espace sobre mais riche en surprise (octobre 2016, images personnelles)
Cobi, la mascotte de Barcelone 1992, nous accueille dans un espace sobre mais riche en surprise (octobre 2016, images personnelles)
Cobi, la mascotte de Barcelone 1992, nous accueille dans un espace sobre mais riche en surprise (octobre 2016, images personnelles)
Cobi, la mascotte de Barcelone 1992, nous accueille dans un espace sobre mais riche en surprise (octobre 2016, images personnelles)

Cobi, la mascotte de Barcelone 1992, nous accueille dans un espace sobre mais riche en surprise (octobre 2016, images personnelles)

Une formidable collection d'objets sportifs

La "Salle Polyvalente" est la pièce principale du musée. Une fois la caisse passée, nous entrons dans cette immense salle desservie par une passerelle qui en fait le tour. Nous y découvrons les mutations du sport par grandes périodes historiques agrémenté par de très nombreux objets montrant les évolutions techniques ou signés par les plus grandes figures mondiales du sport.  mondial. 

On peut donc être surpris par la taille des célèbres Nike Air de Michael Jordan, par l'impressionnante collection de gants de boxe suspendue au plafond, par le côté clinquant de certains maillots utilisés par les équipes espagnoles de natation. C'est également l'occasion de montrer comment les femmes sont parvenues à participer enfin aux épreuves olympiques. On nous raconte également les origines des Jeux d'hiver qui jusqu'en 1992 se déroulaient la même année que ceux d'été. Il faut attendre 1994 et l'olympiade de Lillehammer pour que soit instauré un décalage de 2 ans. 

Outre les passionnantes anecdotes sur les sports olympiques, sur le début des retransmissions d'épreuves à la télévision, le musée s'ouvre à d'autres disciplines telles que les sports automobiles, sans omettre de mettre en lumière le palmarès des équipes espagnoles dans les grandes compétitions internationales. 

On apprécie donc d'autant plus la mise en perspective de ces objets dans le temps et de façon plus directe grâce à de nombreuses archives vidéos projetés sur les façades de verre situées à l'intérieur du bâtiment. Des bornes interactives permettent de revivre les grands moments de nombreuses olympiades d'été comme d'hiver. 

De nombreux accessoires de sport sont exposés (octobre 2016, images personnelles)
De nombreux accessoires de sport sont exposés (octobre 2016, images personnelles)
De nombreux accessoires de sport sont exposés (octobre 2016, images personnelles)
De nombreux accessoires de sport sont exposés (octobre 2016, images personnelles)
De nombreux accessoires de sport sont exposés (octobre 2016, images personnelles)
De nombreux accessoires de sport sont exposés (octobre 2016, images personnelles)
De nombreux accessoires de sport sont exposés (octobre 2016, images personnelles)

De nombreux accessoires de sport sont exposés (octobre 2016, images personnelles)

Les trésors de l'Olympiade de 1992 à Barcelone

Nous entrons maintenant dans la salle qui rend homme à l'Olympiade qui s'est déroulée à Barcelone et c'est donc avec une certaine émotion que l'on retrouve Cobi, cette drôle de petite mascotte omniprésente dans des coupures de journaux, des objets plus ou moins promotionnels. 

Mais ce sont surtout les créatures, éléments de décors créés pour les cérémonies d'ouverture et de clôture de l'Olympiade qui ont attiré notre attention. Les concepteurs des cérémonies sont allées puiser leurs inspiration dans le travail d'artistes espagnols connus dans le monde entier.

Ainsi, l’influence de Gaudi se fait sentir dans de nombreux objets. En témoignent ces spectaculaires totems rendant hommage aux tours de la Sagrada Familia, les casques des personnages symbolisant le feu inspirés par les cheminées de la Pedrera ou encore le trencadis (morceaux de mosaïques multicolores collés sur un objet) qui orne les costumes des artistes censés représenter la mer Méditerranée. 

Les couleurs primaires si chères à Miro sont très présentes dans les costumes et éléments de décor. Le taureau et les formes destructurées par le cubisme de Picasso sont également présents dans les cérémonies. Enfin, l'influence du surréalisme de Dali se fait également ressentir dans certains costumes, foisonnants de détails  utilisés pendant la cérémonies. 

Quelques vestiges des cérémonies d'ouverture et de clôture des JO de Barcelone sont exposés (octobre 2016, images personnelles)
Quelques vestiges des cérémonies d'ouverture et de clôture des JO de Barcelone sont exposés (octobre 2016, images personnelles)
Quelques vestiges des cérémonies d'ouverture et de clôture des JO de Barcelone sont exposés (octobre 2016, images personnelles)
Quelques vestiges des cérémonies d'ouverture et de clôture des JO de Barcelone sont exposés (octobre 2016, images personnelles)
Quelques vestiges des cérémonies d'ouverture et de clôture des JO de Barcelone sont exposés (octobre 2016, images personnelles)
Quelques vestiges des cérémonies d'ouverture et de clôture des JO de Barcelone sont exposés (octobre 2016, images personnelles)
Quelques vestiges des cérémonies d'ouverture et de clôture des JO de Barcelone sont exposés (octobre 2016, images personnelles)

Quelques vestiges des cérémonies d'ouverture et de clôture des JO de Barcelone sont exposés (octobre 2016, images personnelles)

L'espace Juan Antonio Samaranch, une figure majeure de l'olympisme espagnol

Joueur puis entraineur de Hockey sur patin, Juan Antonio Samaranch a occupé durant sa carrière différents postes dans des instances sportives espagnoles. Il a intégré le Comité Olympique International en 1966 et en prendra même la présidence de 1980 à 2001. 

Durant sa riche carrière il a accumulé de très nombreux prix, des médailles, des cadeaux offerts durant les différentes olympiades. le Musée qui porte désormais son nom s'est donné pour mission de les mettre en valeur et de les présenter au public.

Un espace en l'honneur de Juan Antonio Samaranch, président du CIO de 1980 à 2001 (octobre 2016, images personnelles)
Un espace en l'honneur de Juan Antonio Samaranch, président du CIO de 1980 à 2001 (octobre 2016, images personnelles)
Un espace en l'honneur de Juan Antonio Samaranch, président du CIO de 1980 à 2001 (octobre 2016, images personnelles)
Un espace en l'honneur de Juan Antonio Samaranch, président du CIO de 1980 à 2001 (octobre 2016, images personnelles)

Un espace en l'honneur de Juan Antonio Samaranch, président du CIO de 1980 à 2001 (octobre 2016, images personnelles)

Plus loin, plus haut, plus fort : expérimenter l'art du dépassement de soi en s'amusant

Alors que la visite du musée est sur le point de s'achever. Nous voici abreuvés d'informations sur les sports, leur évolution et sur les exploits réalisés par les athlètes les plus marquants du XX e siècle que nous pouvons revivre grâce aux nombreux postes multimédias. Il est temps désormais de nous confronter à nos capacités physiques. 

Le sportif doit se battre contre ses limites, doit pouvoir augmenter ses capacités par l'effort pour atteindre le sommet des podiums pour passer à la postérité. Pour faire preuve d'agilité, nous pouvons escalader une structure d'entrainement. La zone de test pour les sauts en longueur attire les visiteurs, hélas nous sommes bien loin des records. une piste de course, nous permet de tester la montée en puissance de notre petite foulée du dimanche. Et enfin, un Batak, jeu électronique qui mettra à rude épreuve vos nerfs, vous permettra de tester vos réflexes et votre vision périphérique. 

A vous de faire preuve de persévérance pour parvenir à dépasser vos records personnels ! C'est sur cette zone défouloir que s'achève la visite du Musée Olympique de Barcelone qui nous a révélé de belles surprises grâce à une scénographie bien pensée, à des contenus multimédias passionnants et à des objets tantôt spectaculaires, tantôt émouvants pour faire revivre l'olympiade d'été de 1992 qui a fait rayonner Barcelone dans le monde entier.

La zone ludique pour s’entraîner à courir, sauter et aiguiser ses réflexes (octobre 2016, images personnelles)
La zone ludique pour s’entraîner à courir, sauter et aiguiser ses réflexes (octobre 2016, images personnelles)

La zone ludique pour s’entraîner à courir, sauter et aiguiser ses réflexes (octobre 2016, images personnelles)

Informations pratiques :

Situé sur la colline de Montjuic, le musée de l'olympisme et du sport Juan Antonio Samaranch se situe Avinguda del Estadi (avenue du stade) près de l'anneau olympique et du Satde Lluis Companys. La colline de Montjuic est rendue facilement accessible par les nombreux moyens de transport barcelonais. Voici quelques options qui vous permettront d'accéder facilement au musée. 

En voiture : La colline et les abords du musée sont facilement accessibles en voitures. Les avenues et les parkings situés sur la colline permettent de se garer gratuitement et assez facilement à proximité. 

En métro, vous pouvez  descendre à l'arrêt Pl Espanya desservi par les lignes  1,3 et 8 puis de prendre une connexion avec un bus qui vous amènera au stade. Si vous avez un peu plus de temps, vous pourrez poursuivre votre trajet à pied en contournant le Palau Nacional puis en traversant les jardins de Joan Maragall conduisant à l'avenue du stade. La balade sera plus longue mais agréable par beau temps. 

Vous pouvez également descendre à l'arrêt de métro Parra Lel desservi par les lignes 2 et 3. Votre billet vous donne accès en correspondance au Funiculaire. Les rotations sont assez rapides (un départ toutes les 10 minutes). En une petite dizaine de minutes de marche à pied en remontant l'avenue vers votre gauche, vous passerez devant la Fondation Miro puis le Musée Olympique situé à côté du Stade. 

En bus, les lignes 55, 13 et 150 relient la Place d'Espagne à Montjuic. Il vous faudra vous arrêter à l'arrêt Stade Olympique.  la ligne 150 est notre préférée car elle est rapide et car son terminus au Château de Montjuic offre un point de vue spectaculaire sur le port et sur la ville de Barcelone. 

Pour être complet sur le sujet, je n'oublie pas les bus touristiques qui normalement desservent le stade et le musée. 

Les horaires d'ouverture 

D'octobre à mars, le Musée olympique est ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h. Les dimanches et jours fériés, il est ouvert de 10h à 14h30. 

D'avril à septembre, il est ouvert de 10h à 20h du mardi au samedi et les horaires du dimanche restent inchangés. 

Les tarifs

Il vous en coûtera 5,80 euros pour une entrée plein tarif ou 3,60 euros pour un tarif étudiant. Les personnes de plus de 60 ans tout comme les enfants de moins de 7 ans bénéficient d'une entrée gratuite. Un tarif acceptable pour un musée plutôt riche et ludique !

A noter que les 12 février pour la Sainte Eulalie, 18 mai pour le jour des musées et 24 septembre pour la San Mercè, l'accès au musée se fait gratuitement. Cela peut valoir le coup d'attendre pour en profiter? 

Si vous prenez la BCN Card, sachez que la visite du musée est gratuite. Dans une journée, il est donc possible de visiter le musée olympique, le stade, de flâner sur l'anneau olympique puis de compléter votre journée avec la Fondation Miro ou de vous rendre au Palau National et ses pléthoriques collections. 

Quelques liens pour préparer votre visite :

Film officiel des JO de Barcelone par Carlos Saura

Bonne visite et à bientôt pour de nouvelles découvertes !!